Auteur/autrice : J2C

  • Arnaud Teyssier Charles de Gaulle, L’angoisse et la Grandeur, Perrin

    🟥 FICHE DE LECTURE

    Titre complet : Charles de Gaulle. L’angoisse et la grandeur
    Auteur : Arnaud Teyssier
    Éditeur : Perrin
    Année de publication : 2020
    Nombre de pages : 448
    Genre : Biographie historique
    Thèmes : Histoire politique française, Résistance, gaullisme, Cinquième République, guerre, pouvoir


    🟨 Présentation de l’auteur

    Arnaud Teyssier est historien, haut fonctionnaire et biographe. Spécialiste de l’histoire politique française, il a écrit sur Lyautey, Richelieu ou encore Philippe Séguin. Il allie rigueur historique et réflexion sur les institutions et le pouvoir. Son regard sur De Gaulle est profondément politique et psychologique.


    🟦 Résumé de l’ouvrage

    L’ouvrage est une biographie approfondie du général de Gaulle, envisagée non comme un surhomme ou une statue, mais comme un homme d’État hanté par l’histoire, la France et le tragique. Teyssier retrace les grandes étapes de la vie du Général, de son enfance à Lille jusqu’à sa mort à Colombey-les-Deux-Églises, en insistant sur ses solitudes, ses doutes, ses angoisses — mais aussi sur sa grandeur.

    Les grandes étapes abordées :

    1. La formation intellectuelle et militaire du jeune De Gaulle
    2. La Première Guerre mondiale et son emprisonnement
    3. L’officier visionnaire des années 30, théoricien de la guerre mécanisée
    4. L’appel du 18 juin 1940 et la construction de la France libre
    5. Le combat pour la légitimité contre Vichy, les Alliés, puis les partis politiques
    6. Le retour au pouvoir en 1958, avec la fondation de la Ve République
    7. L’épreuve algérienne, l’indépendance de l’Algérie et les déchirures françaises
    8. La politique d’indépendance nationale, face aux États-Unis et à l’URSS
    9. Le retrait du pouvoir en 1969, et les dernières années

    🟩 Axes d’analyse

    1. Un homme d’État à part

    De Gaulle apparaît comme un personnage à la fois classique et inédit : nourri d’histoire monarchique et chrétienne, mais acteur de la modernité républicaine. Il ne se confond avec aucun parti, ni aucune génération politique.

    2. Le tragique du destin

    Teyssier insiste sur l’angoisse du Général : celle d’échouer, d’être trahi par l’Histoire, de voir la France déclinante. Il gouverne avec une conscience aiguë de l’instabilité et de la fragilité des choses.

    3. Une vision du pouvoir

    Pour De Gaulle, le pouvoir ne s’exerce pas pour lui-même mais pour incarner la continuité de la nation. Il crée une constitution qui renforce l’exécutif pour éviter l’instabilité des régimes précédents.

    4. Un rapport ambivalent à la démocratie

    De Gaulle respecte la souveraineté populaire mais se méfie des partis, du parlementarisme, de la démagogie. Il privilégie le lien direct entre le chef et le peuple, notamment par le référendum.


    🟪 Citations clés

    • « Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. »
    • « Le prestige ne se partage pas. »
    • « On ne fait rien de grand sans de grands desseins. »

    🟫 Avis critique

    L’ouvrage d’Arnaud Teyssier se distingue par la finesse psychologique de son approche : loin de figer De Gaulle dans la pierre d’une statue, il montre l’homme derrière le mythe, avec ses angoisses et ses vertiges face au destin national. C’est une biographie politique, mais aussi existentielle, qui donne à comprendre non seulement l’action mais la tension intérieure d’un des plus grands hommes d’État français.


    🟨 Utilité pour le lecteur

    Ce livre s’adresse :

    • Aux amateurs d’histoire contemporaine
    • Aux étudiants en sciences politiques ou histoire
    • À ceux qui veulent comprendre le gaullisme au-delà des slogans
    • À toute personne qui s’interroge sur le rapport entre pouvoir, légitimité, et grandeur nationale
  • Johann Chapoutot : Les irresponsables – NRF Essais

    Johann Chapoutot est un historien spécialiste du nazisme et de l’Allemagne contemporaine. En février 2025, il a publié Les irresponsables : Qui a porté Hitler au pouvoir ? aux éditions Gallimard dans la collection NRF Essais


    🔍 De quoi parle Les irresponsables ?

    • L’ouvrage porte sur les années mars 1930 à janvier 1933 en Allemagne, en plein effondrement de la République de Weimar. Il analyse comment un « extrême centre », composé de partis conservateurs, nationalistes et libéraux, de milieux d’affaires et de médias réactionnaires, a progressivement perdu son soutien populaire et s’est retrouvé sans majorité parlementaire Librairie Mollat
    • Ce consortium, persuadé d’être naturellement destiné à gouverner, finit par s’allier avec le parti nazi, avec lequel il partage, selon Chapoutot, des lignes de fond, pour maintenir le pouvoir sans recourir à la démocratie Gallimardpagedeslibraires.fr
    • Contrairement à une lecture simpliste fondée sur la montée inexorable d’un vote populaire, l’auteur privilégie l’idée d’une stratégie politique calculée pour attirer Hitler au pouvoir — un choix plutôt qu’un destin fatal Librairie Mollat

    ✳️ Réception & portée

    • Télérama loue un essai d’« une troublante actualité », soulignant la pertinence des parallèles établis entre Weimar et les crises politiques actuelles Télérama.
    • Pour le site Arrêt sur images, les analogies entre l’Allemagne des années 30 et la France de 2025 sont si fortes qu’on pourrait suspecter Chapoutot d’avoir sculpté son raisonnement en fonction de ses conclusions — ce qu’il nie, soulignant qu’il a lui-même été surpris par ces similitudes
    • Plusieurs libraires français estiment le livre essentiel pour comprendre la montée de l’extrême droite et l’érosion démocratique, dans un style rigoureux et éclairant

    ⚖️ Critiques et limites

    • Certains critiques jugent l’auteur parfois partiel ou trop engagé, notamment sur ses parallèles politiques contemporains ou ses jugements sur la droite moderne, invoqués comme biais éventuel Reddit.
    • D’autres regrettent que cette mise en perspective risque d’atténuer la singularité génocidaire et monstrueuse du nazisme en l’inscrivant dans un continuum historique occidental

    ✅ Pourquoi le lire ?

    • Approche rigoureuse et documentée : Chapoutot se base sur des archives, témoignages et correspondances pour déconstruire l’idée d’un destin inéluctable Reddit+15Gallimard+15La Librairie+15.
    • Réflexions actuelles : son essai invite à réfléchir aux risques démocratiques actuels, aux dérives de l’extrémisme et au rôle des élites en temps de crises IHEIDReddit.
    • Style accessible : bien qu’amplifiée par certains acteurs médiatiques, la réception générale souligne un récit captivant, utile autant aux spécialistes qu’au grand public DecitreTélérama.

    📚 Détail technique

    • Auteur : Johann Chapoutot, professeur à Sorbonne Université, spécialiste du nazisme et de la modernité occidentale
    • Parution : 6 février 2025, 304 pages, prix public ~21 € (broché) et 14,99 € (ebook)
  • Claire Marin : Les débuts par où commencer?

    🌱 Premières réflexions et cheminement intellectuel

    • Contexte personnel : Claire Marin, née le 14 novembre 1974 à Paris, grandit à Grigny (près de Nantes) dans une famille modeste où lecture et réflexion la marquent très tôt. Elle découvre après le décès de son grand‑père maternel une bibliothèque familiale contenant des ouvrages philosophiques (Bergson, Canguilhem…), moment fondateur dans son orientation intellectuelle
    • Formation académique : Élève à l’École normale supérieure de Fontenay‑Saint‑Cloud à partir de 1994, elle soutient en 2003 une thèse à l’Université Paris‑Sorbonne sur “‘l’activité obscure’” chez Félix Ravaisson, ce qui marquera le point de départ d’un travail philosophique construit et rigoureux.

    ✍️ Les débuts en tant qu’autrice

    • 2008, année charnière : elle publie simultanément son roman Hors de moi (Allia) – récit autobiographique évoquant une maladie auto‑immune diagnostiquée à l’âge de 25 ans – et son essai Violences de la maladie, violence de la vie (Armand Colin). Ce double projet marque véritablement ses débuts publics comme écrivaine non académique, avec un usage du “je” assumé et vécu Wikipédia.

    🎯 La trajectoire philosophique jusqu’à Les Débuts

    • Premiers essais majeurs :
      • La Maladie, catastrophe intime (PUF, 2014),
      • La Relève (Éditions du Cerf, 2018),
      • Rupture(s) (L’Observatoire, 2019), récompensé par le Prix des Savoirs,
      • Être à sa place (2022) salué par le Prix d’Essai Psychologies‑Fnac 2023 Radio France
    • Le style Marin : ses ouvrages mêlent philosophie, littérature et vécu. Elle puise dans des auteurs comme Bruce Bégout ou Jean‑Luc Nancy, et développe une philosophie de l’intime, centrée sur les ruptures, la perte, l’identité, la maladie ou la parentalité. Son écriture très personnelle rend la réflexion philosophiquement incarnée, tout en conservant une rigueur conceptuelle

    🧭 Les Débuts : Par où recommencer ? (2023)

    • Problématique centrale : que signifie un début (« débuts amoureux, parentaux, professionnels ») ? Pourquoi en attendre tant, et comment entretenir cet élan dans l’épreuve ou la fatigue ? Claire Marin confronte des auteurs comme Deleuze, Bergson, Jankélévitch, Calvino ou Romain Gary pour enrichir ses réflexions L’Éclaireur Fnac+1troiscouleurs.fr+1.
    • Approche personnelle : la naissance de sa fille en 2011 constitue le début majeur du livre. Elle y analyse l’irréversibilité du commencement, l’effroi et l’espérance qui l’accompagnent, sans illusions consolatrices (“la finitude du vécu ») .
    • Style : clair, accessible, incarné ; l’écrivaine invite à reconnaître la valeur des commencements même modestes, à tout âge, sans pathos mais avec une profonde lucidité autrement.comMadame Le FigaroLa Vie.fr.

    📌 En résumé : les vrais « débuts » de Claire Marin

    AspectDétails
    Écriture de soiRoman et essai autobiographiques dès 2008 (Hors de moi, Violences…)
    Concepts philosophiquesThèse sur Ravaisson, exploration du « je » incarné dans la maladie ou la rupture
    Essais majeursRupture(s) (2019), Être à sa place (2022), Les Débuts (2023)
    Philosophie de l’intimeUne écriture incarnée qui fait coexistence entre vécu et pensée conceptuelle

    Sources

    Vous avez dit :

    des détails de son essai les débuts

    ChatGPT a dit :

    Voici une présentation détaillée de l’essai Les Débuts. Par où recommencer ? de Claire Marin, paru en 2023 aux éditions Autrement.


    📖 Présentation générale

    • Titre complet : Les Débuts. Par où recommencer ?
    • Autrice : Claire Marin
    • Éditeur : Autrement
    • Date de parution : avril 2023
    • Nombre de pages : environ 208
    • Genre : essai philosophique accessible
    • Thème central : l’expérience du commencement, sous toutes ses formes : amoureux, professionnel, parental, artistique, spirituel…

    🎯 La problématique

    Claire Marin s’interroge sur :

    • Ce que signifie vraiment commencer quelque chose ;
    • Pourquoi les débuts nous marquent autant ;
    • Ce qu’ils portent d’attentes, de promesses, de vertige et parfois de peur ;
    • Comment recommencer après une rupture, un deuil, un échec ou une lassitude.

    ✍️ Structure de l’ouvrage (non numérotée mais thématique)

    Le livre est organisé en réflexions plutôt que chapitres au sens strict, autour de grands thèmes récurrents :

    1. L’intensité du début

    • Le début est souvent vécu comme un moment d’ivresse, de liberté, d’inédit.
    • Mais il implique aussi fragilité, incertitude, peur de l’échec.
    • Marin évoque l’amour naissant, l’élan créatif, la maternité : autant de “premiers pas” exaltants mais exposés.

    2. L’irréversibilité

    • Le début a un poids : il change la donne, parfois de façon définitive.
    • “On ne revient pas en arrière” — le commencement a un caractère irrévocable, et cela peut être à la fois libérateur et angoissant.

    3. Les débuts invisibles

    • Tous les débuts ne sont pas spectaculaires.
    • Il existe des débuts silencieux, intérieurs : une pensée qui émerge, un changement de regard, un désir encore indistinct.
    • Marin insiste sur le fait qu’on ne reconnaît pas toujours le début d’une chose au moment où il surgit.

    4. La fin dans le début

    • Chaque début porte en germe sa fin.
    • L’autrice s’appuie sur des auteurs comme Vladimir Jankélévitch ou Romain Gary pour montrer comment le début est traversé par la conscience de sa fragilité.
    • Cela n’empêche pas l’élan, mais le nuance.

    5. Recommencer

    • Que faire quand tout semble figé, ou perdu ?
    • L’essai s’intéresse aux redémarrages, aux renaissances, parfois tardives, souvent discrètes.
    • Marin évoque ici la fatigue existentielle, l’usure du quotidien, et le besoin de “remettre du mouvement”.

    📚 Références philosophiques et littéraires

    Claire Marin convoque une bibliothèque intérieure riche pour éclairer son propos :

    • Vladimir Jankélévitch, pour sa pensée du “presque rien” et des commencements invisibles.
    • Romain Gary, pour l’énergie du recommencement et la multiplicité des vies.
    • Calvino, Deleuze, Bergson, Ricoeur
    • Des figures plus intimes aussi : des patientes, des proches, et elle-même.

    ❤️ Style et ton

    • Accessible, mais profond : pas de jargon inutile.
    • Incarné : comme dans ses précédents essais, Claire Marin part du vécu (le sien, celui des autres) pour élaborer une réflexion philosophique.
    • Sobre et poétique, parfois mélancolique, mais jamais désespéré.

    📌 Quelques citations marquantes

    « On ne commence jamais tout à fait de rien. Le début est toujours tissé d’un passé. »

    « Ce n’est pas tant le commencement qui manque, que le courage de recommencer. »

    « Il arrive que l’on vive une vie entière sans savoir où cela a vraiment commencé. »

    « L’attente d’un début est déjà un début. »


    💡 Ce qu’on en retient

    • Commencer, c’est espérer, mais aussi s’exposer.
    • Les débuts ne sont pas tous éblouissants, mais ils sont toujours porteurs de possibilité.
    • La vie est faite de micro-débuts : minuscules, imparfaits, mais réels.
    • Les Débuts est un livre qui réconcilie avec l’idée que l’on peut recommencer, à tout moment, malgré tout
  • Claire Marin : Hors de moi, Allia

    Hors de moi est un essai de Claire Marin, publié en 2018, dans lequel la philosophe explore de manière intime et philosophique la question de la maladie, de la souffrance et du rapport au corps.

    📖 Résumé de l’ouvrage :

    Dans Hors de moi, Claire Marin raconte l’expérience de la maladie comme un bouleversement identitaire. Atteinte d’une maladie chronique, elle examine comment celle-ci transforme non seulement le corps, mais aussi la relation à soi, aux autres, et au monde. Le titre exprime cette sortie de soi que provoque la maladie : on n’est plus “chez soi” dans son propre corps.

    Elle montre que la personne malade devient souvent étrangère à elle-même. Le corps, qui auparavant semblait obéissant et transparent, devient un obstacle, un lieu d’angoisse, voire un ennemi.

    🧠 Thèmes principaux :
    1. La rupture identitaire :
    Le malade est forcé de repenser qui il est, car la maladie rompt la continuité de l’existence.
    2. La dépossession de soi :
    Le corps échappe à notre contrôle, et avec lui, une partie de notre autonomie.
    3. La solitude de la souffrance :
    L’expérience du mal est souvent indicible et incomprise par autrui.
    4. Le regard médical :
    Elle interroge la relation patient-médecin, où le malade est parfois réduit à son dossier.
    5. La reconstruction de soi :
    Malgré la rupture, la philosophe évoque la possibilité de reconstruire un autre rapport à soi et aux autres.

    ✍️ Style et approche :

    Claire Marin mêle récit personnel, réflexion philosophique et analyse littéraire. L’ouvrage est à la fois lucide, sensible et profondément humain.

    📌 À retenir :
    • La maladie n’est pas qu’un événement biologique : c’est une expérience existentielle.
    • Elle remet en cause notre identité, notre place dans le monde, notre rapport au temps et aux autres.
    • Le livre propose une philosophie de la vulnérabilité, au croisement du personnel et de l’universel.

    Mon libraire : lalibrairielasuite

  • « Prendre la mer : La Méditerranée et l’Atlantique de la préhistoire à 1500 » de Barry Cunliffe

    Un ouvrage captivant qui explore l’histoire de la navigation humaine à travers les âges. Le livre examine pourquoi les humains ont commencé à naviguer, les types d’embarcations qu’ils utilisaient, et les témoignages de leurs expéditions, croyances et connaissances en géographie et en navigation1.

    Barry Cunliffe, un archéologue distingué et professeur à l’Université d’Oxford, retrace l’évolution de la navigation en Méditerranée et dans l’Atlantique, deux mers très différentes. La Méditerranée, sans marées importantes, est une mer fermée et rapidement connue, tandis que l’Atlantique, avec ses marées effrayantes, représente un océan sans fin2.

    Le livre est richement illustré et offre une plongée profonde dans les motivations humaines pour l’exploration maritime, notamment la quête de matériaux rares et la curiosité innée pour l’inconnu. Cunliffe utilise une abondance de preuves archéologiques et géologiques pour tracer les schémas culturels et commerciaux, construisant ainsi une image de sociétés dynamiques3

    1. Riche en informations et illustrations : Le livre est décrit comme un ouvrage richement illustré qui retrace de manière détaillée l’évolution de la navigation en Méditerranée et dans l’Atlantique. Les illustrations et les informations fournies sont très appréciées pour leur profondeur et leur clarté2.
    2. Approche encyclopédique : Barry Cunliffe est félicité pour son approche encyclopédique et sa capacité à synthétiser une grande quantité de connaissances archéologiques et historiques. Le livre est considéré comme un travail important et agréable, méritant d’être largement lu2.
    3. Style d’écriture : Le style d’écriture de Cunliffe est également salué pour sa clarté et son accessibilité. Il parvient à garder le texte principal propre et exempt de références et de notes de bas de page, ce qui rend la lecture plus fluide et agréable3.
    4. Contribution à l’histoire maritime : Le livre est vu comme une contribution significative à l’histoire maritime, offrant une perspective unique sur les interactions humaines avec la mer à travers les âges. Les critiques soulignent que le livre aide à combler un vide conceptuel laissé par les théories antérieures qui se concentraient principalement sur les événements terrestres.
    5. Recommandations : Plusieurs critiques recommandent vivement ce livre à quiconque s’intéresse à l’archéologie, à l’histoire maritime ou à l’anthropologie. Il est décrit comme un « must have » pour les passionnés d’histoire européenne et maritime3.
  • Alexandre Soljenitsyne :Le Déclin du courage, Les Belles Lettres

    « Le Déclin du courage » est un discours prononcé par Alexandre Soljenitsyne lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’Université Harvard le 8 juin 1978. Dans ce discours, Soljenitsyne, écrivain et historien russe, critique la société occidentale, en particulier les États-Unis, pour ce qu’il perçoit comme une perte de courage et de détermination morale.

    Voici quelques points clés de son discours :

    1. Critique de la société occidentale : Soljenitsyne exprime sa déception face à ce qu’il voit comme une perte de courage et de détermination dans la société occidentale. Il critique le matérialisme, l’individualisme et la recherche du confort qui, selon lui, ont affaibli la fibre morale de l’Occident.
    2. Faiblesse spirituelle : Il soutient que la société occidentale a perdu de vue les valeurs spirituelles et morales, se concentrant plutôt sur les plaisirs matériels et la satisfaction immédiate. Cette faiblesse spirituelle, selon lui, rend l’Occident vulnérable face aux défis moraux et éthiques.
    3. Comparaison avec le monde communiste : Soljenitsyne, ayant vécu sous le régime communiste en Union soviétique, compare les défis moraux et spirituels de l’Occident avec ceux du monde communiste. Il souligne que, malgré les différences idéologiques, les deux systèmes souffrent de problèmes similaires de déclin moral.
    4. Appel au renouveau spirituel : Il appelle à un renouveau spirituel et moral, encourageant les individus à retrouver le courage de défendre leurs convictions et à vivre selon des principes éthiques solides.
    5. Rôle de la liberté : Soljenitsyne discute également de la liberté, soulignant que la liberté sans responsabilité et sans fondement moral peut conduire à l’anarchie et à la décadence.

    Ce discours a suscité beaucoup de discussions et de débats, tant pour ses critiques sévères que pour ses appels à un renouveau moral et spirituel. Soljenitsyne, en tant que figure majeure de la littérature et de la pensée russe, a souvent abordé des thèmes similaires dans ses œuvres, mettant en lumière les défis moraux et éthiques de son époque.

    Le discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard, intitulé « Le Déclin du courage, » a suscité diverses réactions et a été largement discuté. Bien que le discours soit souvent perçu comme une critique sévère de la société occidentale, il a également reçu des éloges et des critiques positives pour plusieurs raisons :

    1. Profondeur de la réflexion : Beaucoup ont apprécié la profondeur de la réflexion de Soljenitsyne sur les questions morales et spirituelles. Son appel à un renouveau spirituel et moral a été vu comme un rappel nécessaire des valeurs fondamentales dans une société de plus en plus matérialiste.
    2. Courage de la critique : Soljenitsyne a été salué pour son courage à critiquer ouvertement les sociétés occidentales, en particulier dans un contexte où de telles critiques n’étaient pas toujours bien reçues. Son discours a été perçu comme un acte de bravoure intellectuelle.
    3. Perspective unique : En tant que dissident et ancien prisonnier du Goulag, Soljenitsyne apportait une perspective unique sur la liberté et la responsabilité. Ses expériences personnelles ont donné du poids à ses arguments et ont été respectées par beaucoup.
    4. Appel à la responsabilité : Son insistance sur la nécessité de la responsabilité individuelle et collective a été bien accueillie par ceux qui partageaient ses préoccupations concernant la direction que prenait la société occidentale.
    5. Influence durable : Le discours a eu une influence durable et a continué à être cité et discuté dans les débats sur la morale, l’éthique et la direction des sociétés modernes. Cela témoigne de la pertinence continue de ses idées.

    Cependant, il est important de noter que le discours a également été controversé et n’a pas été universellement bien reçu. Certains critiques ont trouvé ses vues trop pessimistes ou ont été en désaccord avec ses conclusions. Malgré cela, le discours reste un texte important pour comprendre les critiques de la modernité et continue d’être étudié pour sa profondeur et sa portée.