Giuliano Empoli, les prédateurs, Gallimard 2025

Dans cet essai de 160 pages, l’ancien conseiller politique du Premier ministre italien Matteo Renzi fait le récit de ses pérégrinations aux rencontres des puissants — des sommets de l’ONU aux salons du Ritz-Carlton de Riyad — et propose une plongée dans l’ère des « nouveaux prédateurs » : Elon Musk, Trump, MBS, Bukele, les géants de la tech, l’IA incontrôlée… Gallimard+5Livres Hebdo+5Gallimard+5

Il adopte une métaphore inspirée des Aztèques et des conquistadores pour décrire ces élites technologiques et politiques comme des conquérants féroces, exploitant le chaos pour asseoir leur domination Les Livres de Béa+1ActuaLitté.com+1.


🌟 Style et réception critique

  • L’essai, écrit en français (Giuliano da Empoli est italo-suisse, mais s’exprime directement en français), se distingue par un écriture narrative et dense, mêlant anecdotes personnelles et réflexions historiques. Un style souvent comparé à celui du Simon Leys des années 70 ActuaLitté.com+12Culture-Tops+12Livres Hebdo+12.
  • Dès sa sortie, le livre a rencontré un vif succès : il a fait une réimpression peu après, s’est hissé à la 5ᵉ place du classement Livres Hebdo (31 mars – 6 avril 2025) et vendu des dizaines de milliers d’exemplaires Livres Hebdo.

🧭 Principaux thèmes abordés

  • Inertie politique : face aux nouveaux pouvoirs technologiques, les gouvernements tardent à réagir et adoptent une posture attentiste, similaire à celle des Aztèques face aux conquistadores Église catholique en France.
  • Le pouvoir technologique : l’émergence de la tech et de l’IA comme véritables entités capables de rivaliser avec des États, sans cadre démocratique ni régulation Livres Hebdo+8Les Livres de Béa+8Église catholique en France+8.
  • Violence des nouveaux modèles de pouvoir : l’auteur met en exergue une stratégie politique fondée sur l’action impulsive, la rupture des normes, et une gouvernance à l’instinct et au sensationnalisme CommuneLes Livres de Béa.
  • Pessimisme maîtrisé : l’auteur, influencé en filigrane par Gramsci, expose un regard sombre sur l’avenir, offrant peu d’optimisme – sauf dans un court chapitre final qui esquisse des pistes modestes d’espoir Culture-TopsÉglise catholique en France.

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